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Nihil desperandum ou les réalités de l'hypokhâgne A/L
20 novembre 2011

Réfléchi et non-réfléchi

Pour le pronom réfléchi dans une proposition, se représente le sujet du verbe et suus désigne comme possesseur le sujet.

L'exemple est frappant : superbi se laudant - pater amat liberos suos

Mais il y a des cas particuliers :  si la subordonnée exprime les paroles ou la pensée de qqn, alors se et suus représente et désigne comme possesseur soit le sujet ( dico superbos se laudare / dico patrem amare liberos suos) soit le sujet de la principale, donc la personne dont on rapporte les paroles ( orat te pater  ut ad se venias / orat te mater ut filio ignoscas suo).

 

Dans tous les autres cas, le latin emploie le non-réfléchi comme Is. Il n'y a pas d'adjectif possessif non-réfléchi, on emploie ejus pour signifier son et eorum pour signifier leur. Pater amat filium suum, at ejus vitia reprehendit / Pater amat liberos suos, at eorum vitia reprehendit.  

 

Nous pouvons enfin faire des remarques sur leur emploi. 

Il peut arriver que le réfléchi ne renvoie pas au sujet, on emploiera soit se, soit suus.

Se dans l'espression propter se, per se, inter se : Virtum propter se colere debemus

Suus à côté de quisque : Res familiaris sua quemque delectat - In civitates quemque suas dimsit

Dans d'autres cas, il renvoie au sujet logique :

Avec esse + datif, il renvoie au complément au datif : Nihil est hominibus liberis suis carius

Un verbe de sentiment accompagné d'un complément à l'accusatif : Eum paenitet erroris sui

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